Sortie: 17 Mars 2008
4/5
Il est parfois possible de trouver des étrangetés rebutantes au premier abord, mais dont finalement les effets peuvent agir de façon bienfaitrice sur nos émotions. Imaginez les plages ambiantes de Boards Of Canada, brassées avec le primitivisme des musiques japonaises (appelées Japanoise), mais qui serait ici composé et programmé.
La musique contemplative des Fuck Buttons nous envahit par de grandes coulées de lave électroniques compressées en formes de drones, se déversant sur des beats tribaux et des claviers planants très Floydiens. Plus loin, sans nous avertir, vont se superposer de longs screams inouïs et cacophoniques, qui au bout d’un moment ont presque un effet hypnotisant.
La matière à admirer dans ce disque est dense et profonde, et une fois pris dans le tourbillon, on voudrait que ces 6 morceaux relativement longs (entre 8 et 10 minutes) se continuent sans fin jusqu’à ce que l’on soit pris dans une sorte de somnolence à la fois calme et perturbée.
Premier album impressionnant pour ce duo de Bristol, dont on sait déjà qu’ils feront longue date dans le milieu de la musique électronique expérimentale, car Street Horrrsing est tout sauf une musique qu’on peut oublier. Et après 45 minutes passées à écouter cette apocalypse distordue, on a compris une chose : le bruit peut avoir des vertus relaxantes.
La musique contemplative des Fuck Buttons nous envahit par de grandes coulées de lave électroniques compressées en formes de drones, se déversant sur des beats tribaux et des claviers planants très Floydiens. Plus loin, sans nous avertir, vont se superposer de longs screams inouïs et cacophoniques, qui au bout d’un moment ont presque un effet hypnotisant.
La matière à admirer dans ce disque est dense et profonde, et une fois pris dans le tourbillon, on voudrait que ces 6 morceaux relativement longs (entre 8 et 10 minutes) se continuent sans fin jusqu’à ce que l’on soit pris dans une sorte de somnolence à la fois calme et perturbée.
Premier album impressionnant pour ce duo de Bristol, dont on sait déjà qu’ils feront longue date dans le milieu de la musique électronique expérimentale, car Street Horrrsing est tout sauf une musique qu’on peut oublier. Et après 45 minutes passées à écouter cette apocalypse distordue, on a compris une chose : le bruit peut avoir des vertus relaxantes.
François.
Extrait vidéo de l'album:
Fuck Buttons - Okay, Let's Talk About Magic
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