Label: The End Records
Sortie: 24 Juin 2008
3,5/5
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Dès les premières mesures de The Ruiner, on se sent brusquement happé par la puissance sonique du quartet Made Out Of Babies. Ces musiciens ont le don, à la manière de Jesus Lizard ou de Dazzling Killmen, d’envoyer des blocs d’électricité lourds et imposants de façon unie, pour ravager l’auditeur tel un rouleau compresseur. Leur metal animal préfère trouver sa force dans une production à la fois ample et rêche, plutôt que dans les riffs véloces et lisses habituels au genre (d’où l’appellation journalistique de post-metal pour les qualifier). Mais c’est surtout la performance de la chanteuse Julie Christmas qui fait monter le groupe à des sommets d’intensité corrosifs. Sa palette vocale, d’une richesse saisissante, excelle aussi bien dans les cris écorchés que dans les complaintes plus mélodieuses. Comme me l’a très bien fait remarquer un des membres du groupe The Snobs, on pourrait facilement rapprocher le chant Julie Christmas à celui d’une Joanna Newsom en furie.
The Ruiner est un vrai parcours du combattant, une lutte acharnée entre les instruments amplifiés et les cordes vocales. Oui, ça gueule beaucoup, ça fait beaucoup de bruit, alors si on écarte les morceaux plus dispensables en ne retenant uniquement les 4 morceaux phares de l’album (Cooker, Grimace, Bunnys Boots, et How To Get Bigger), cela en fait un excellent EP dévastateur de 20 minutes.
François.
Extrait vidéo de l'album:
Made Out Of Babies - Cooker
Sortie: 24 Juin 2008
3,5/5
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Dès les premières mesures de The Ruiner, on se sent brusquement happé par la puissance sonique du quartet Made Out Of Babies. Ces musiciens ont le don, à la manière de Jesus Lizard ou de Dazzling Killmen, d’envoyer des blocs d’électricité lourds et imposants de façon unie, pour ravager l’auditeur tel un rouleau compresseur. Leur metal animal préfère trouver sa force dans une production à la fois ample et rêche, plutôt que dans les riffs véloces et lisses habituels au genre (d’où l’appellation journalistique de post-metal pour les qualifier). Mais c’est surtout la performance de la chanteuse Julie Christmas qui fait monter le groupe à des sommets d’intensité corrosifs. Sa palette vocale, d’une richesse saisissante, excelle aussi bien dans les cris écorchés que dans les complaintes plus mélodieuses. Comme me l’a très bien fait remarquer un des membres du groupe The Snobs, on pourrait facilement rapprocher le chant Julie Christmas à celui d’une Joanna Newsom en furie.
The Ruiner est un vrai parcours du combattant, une lutte acharnée entre les instruments amplifiés et les cordes vocales. Oui, ça gueule beaucoup, ça fait beaucoup de bruit, alors si on écarte les morceaux plus dispensables en ne retenant uniquement les 4 morceaux phares de l’album (Cooker, Grimace, Bunnys Boots, et How To Get Bigger), cela en fait un excellent EP dévastateur de 20 minutes.
François.
Extrait vidéo de l'album:
Made Out Of Babies - Cooker
4 commentaires:
Oh. My. God.
Oui? Tu peux t'exprimer ;)
Même si j'imagine très bien ce que tu en penses, c'était pourtant clair que cette musique n'est pas pour toi.
Oui mais je suis curieux ! Alors j'ai écouté et pas aimé, tant pis !
J'ai exactement le même avis que toi, François. Il y a des morceaux vraiment excellents, le premier surtout qui défonce absolument tout sur son passage. Je l'aime beaucoup parce que c'est à la fois puissant, violent, dévastateur mais ça reste assez riche et dense dans l'écriture, si je puis dire.
Après, c'est sûr certaines chansons sont un peu plus passent-partout mais la performance de la chanteuse les sauve de l'ennui donc c'est plutôt chouette en définitive. Ça manque juste de banjo et d'harmonica quoi.
Duck.
PS : "Comme me l’a très bien fait remarquer un des membres du groupe The Snobs"
Uhuhuh ! : )
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